Salon Sandwich & Snack Show : « Le marché des boissons continue à se diversifier »

Béatrice Gravier, directrice des salons Sandwich & Snack Show et Parizza, présente les dernières tendances du secteur du snacking, à retrouver les 13 et 14 mars au parc des expositions de Paris, porte de Versailles, avec « une superficie et un nombre d’exposants croissants ».

La Toque magazine : Quels sont pour vous les facteurs de succès du snacking en France ?

Bétrice Gravier : Il y a clairement eu un avant et un après covid pour le snacking. Tout le secteur a dû se repositionner. Sa “premiumisation” et sa diversification ont contribué à changer le regard des restaurateurs et des consommateurs. C’est désormais un marché en croissance, dynamique et innovant, comme on peut le constater sur le salon aussi bien en matière de produits que d’équipements. Exemple avec les fours à pizza professionnels, de plus en plus compacts pour s’intégrer dans des espaces réduits, comme les boulangeries.

LTM : Comment expliquez-vous la montée en puissance de la boulangerie dans la restauration rapide ?

PBG : Présente au coin de la rue, la boulangerie a su s’adapter à la multiplication des temps de consommation, avec une offre diversifiée et nomade sur le salé et le sucré. Dans l’imaginaire des clients, elle reste attractive en termes de prix. Ce qui participe à la progression du snacking dans le chiffre d’affaires des boulangers-pâtissiers. Un parcours de visite avec des exposants fléchés pour gagner du temps leur sera d’ailleurs dédié sur le salon. Des figures du métier, comme Éric Kayser ou Jean-François Feuillette, seront présentes.

LTM : Quelles sont les marges de progression ?

BG : Le marché des boissons continue à fortement se diversifier (lire à ce sujet notre cahier snacking de novembre 2023, LT n°351), avec une offre de produits de plus en plus spécialisés — à découvrir sur le salon — et des équipements adaptés à tous les lieux de consommation, boulangeries comprises. Le végétal reste une tendance à explorer en snacking. Les possibilités dépassent largement le cadre des substituts aux protéines animales (lire LT n°340), comme en témoigne la deuxième édition de notre challenge Végétal, à suivre le 13 mars.